Au sein de l’entreprise, on compte presque autant de profils que de salariés... S’il paraît difficile de proposer à chacun un onboarding 100% sur-mesure, certaines typologies de recrues méritent quand même qu’on s’y attarde davantage, tant elles présentent des caractéristiques bien particulières… 🤔
C’est le cas notamment des jeunes diplômés, dont l’onboarding revêt une importance capitale ! Pour eux, c’est une étape décisive de leur parcours professionnel qui se joue : une première confrontation avec le monde de l’entreprise qui concrétise leur ambition et met à l’épreuve leurs acquis.
Alors, mieux vaut savoir à quoi s’en tenir : Qu’est-ce qui est important à leurs yeux ? À quoi faut-il veiller tout particulièrement ? Comment les accompagner sans les brider ?
Ce sont autant de questions auxquelles on répond dans cet article, pour vous permettre de créer un onboarding à la hauteur de vos jeunes talents ! 🎓👇
Donner du sens au travail
La quête de sens au travail, ce n’est pas nouveau : ça fait 10 ans qu’elle agite le monde de l’entreprise ! Avec la crise sanitaire, c’est devenu une véritable priorité pour les salariés, et notamment pour les jeunes diplômés. En outre, ils sont :
- 96% à estimer important de travailler dans une entreprise responsable 🧠
- 70% à envisager de travailler dans l’économie sociale et solidaire 💝
- 58% à vouloir accompagner la transition des entreprises 🌱
Le sens au travail, ça commence dès l’onboarding ! À son arrivée, il s’agit non seulement de transmettre au salarié les fondamentaux de l’entreprise - sa vision, sa mission, ses engagements et ses valeurs - mais aussi de l’informer sur l’impact de son travail. Il doit comprendre parfaitement la raison d’être de l’entreprise et le rôle qu’il occupe dans la réalisation de ses objectifs, notamment grâce à des présentations détaillées, des contenus attractifs, des entretiens avec les RH voire même avec les dirigeants.
Pour l’engagement des nouvelles générations au travail, le sens intrinsèque de ce dernier est un élément déterminant parfaitement assumé. Pas question alors de compenser un “bullshit job” par un salaire un peu plus élevé que la moyenne ou un label obtenu par l’entreprise 7 ans auparavant. En revanche, dès l’onboarding, des actions concrètes peuvent aider à lui faire comprendre l’intérêt et l’importance de son travail : demander son opinion sur les projets de l’entreprise via des sondages, recueillir son feedback sur les comportements, objectifs et méthodes de l’entreprise, proposer un véritable plan de formation et anticiper son évolution professionnelle... En bref, le sens au travail… ça se travaille ! 💡
Veiller au bien-être au travail
Qu’il se déroule à distance ou en présentiel, impossible d’imaginer que l’onboarding ne prenne pas en compte le bien-être au travail. Pour les jeunes diplômés, plus exposés encore aux risques psychosociaux que leurs aînés, les premiers pas dans le monde du travail sont souvent synonymes de doute, de manque de confiance en soi et de stress, qui plus est sur un marché rendu instable par la crise sanitaire. 53% des jeunes diplômés ont d’ailleurs déjà envisagé de quitter leur premier job pour cette raison ! 😬
Pour accompagner au mieux leur intégration dans l’entreprise, faites preuve de bienveillance. 😌 C’est avant tout une question d’information, de temps et d’écoute, notamment en télétravail :
- Alertez les nouvelles recrues sur les risques psychosociaux et la marche à suivre en cas de problème
- Veillez à ce qu’ils puissent travailler dans de bonnes conditions et avec tous les outils nécessaires
- Surveillez les indicateurs clés des feedbacks en sollicitant régulièrement les salariés
- Programmez des entretiens réguliers pour suivre leur intégration dans l’entreprise
- Transmettez les contacts utiles pour qu’ils soient autonomes plus rapidement
- Facilitez la pratique sportive ou méditative avec des cours en ligne et/ou des applis
Développer un management de proximité
Inévitablement, le management a aussi une influence considérable sur le bien-être au travail. Au cœur de l’onboarding, le manager joue un rôle capital dans l’intégration et la prise de poste des jeunes diplômés : il doit donner les clés de la réussite à l’onboardé(e), faire preuve de sympathie et être chaleureux tout en dessinant un cadre de travail strict et précis. 🙅♀️
Concrètement, il s’agit surtout de miser sur le dialogue et la souplesse, particulièrement utiles pour onboarder les jeunes diplômés en douceur. Vous pouvez par exemple proposer au salarié des horaires de travail allégées ou le télétravail partiel pour ses premiers jours dans l’entreprise. Au quotidien, il convient aussi de multiplier les échanges et les prises de contacts : entretiens individuels réguliers, feedbacks, sondages… à compléter par un point avec les RH à mi-parcours de la période d’essai ! 💬
En outre, l’entreprise peut aussi avoir recours à une formation dédiée aux soft skills pour renforcer le rôle des managers, des compétences qui font désormais partie des priorités des salariés français au travail et qui plus est à distance ! Ils sont notamment 55% à attendre des managers qu’ils renforcent et privilégient les soft skills et 68% à vouloir améliorer la communication à distance. 📣
Miser sur l’intégration sociale
Lors de son arrivée dans l’entreprise, la possibilité pour le collaborateur de nouer des relations avec ses collègues est un élément décisif. 🤝 C’est aussi une source inéluctable de bien-être, d’engagement et de motivation. Sans attendre, l’onboarding des jeunes diplômés doit les plonger au cœur de la culture d’entreprise et de l’ambiance de travail, notamment avec :
- Des invitations à chaque événement interne car le salarié fait partie intégrante de l’entreprise,
- Des tea time et moments informels réguliers pour créer des relations amicales au sein de l’entreprise,
- Des afterworks et ateliers collaboratifs pour commencer à construire son réseau avec un onboarding placé sous le signe du networking,
- L’attribution d’un buddy, qui contribue à mettre le salarié à l’aise et l’introduit au reste des collaborateurs.
Ce sont aussi des repères rassurants pour le salarié, qui a pris l’habitude d’évoluer dans un environnement amical, vivant et collaboratif durant ses études. On n’est pas au travail pour s’amuser… mais rien n’empêche d’y prendre un peu de plaisir ! 😀