Toutes les études sur le sujet montrent que le monde de l’entreprise est en crise. Bien que le phénomène de Grande Démission n’ait pas eu un impact aussi fort que ce qu’on imaginait (les démissions sont restées entre 2% et 3% en 2022), le contexte économique et les nouvelles envies des personnes en âge de travailler ne semblent plus en adéquation avec ce que proposent les entreprises. 💔
Cause ou conséquence (ou peut-être les deux à la fois) : le boom du freelancing qui a augmenté de 92% entre 2009 et 2020 et qui pourrait concerner plus de 1,5 million de travailleurs en 2030. 💥
De plus, une étude indique qu’en 2022, 44% des salariés souffraient de détresse psychologique et qu’une personne sur deux se reconnaissait dans la tendance de quiet quitting (ne faire que le strict minimum pour son travail).
Il est donc urgent que les entreprises se penchent sur leur façon de gérer leur personnel. Parmi les éléments à travailler, la culture d’entreprise, appelée aussi culture organisationnelle, est la base de la relation entre la société et chaque personne qui y travaille.
Pour mieux comprendre ce concept important, intéressons-nous à ses composantes.
1. L’historique : construction et évolution de la marque
Première composante importante de la culture d’entreprise : l’histoire de la société. Chaque structure a été créée dans un but précis. Certaines entreprises sont des projets familiaux qui ont grandi avec le temps. D’autres sont des start-up qui envisagent de révolutionner un marché précis.
Dans tous les cas, l’histoire de l’entreprise doit se baser sur un storytelling puissant qui met en valeur autant le fondateur que les têtes pensantes du projet.
On est finalement assez proche du gourou qui doit guider ses collaborateurs pour atteindre un but commun.
Nous pensons, par exemple, à Apple (ou à de nombreux grands noms de la Silicon Valley) qui aime rappeler que l’histoire de l’entreprise a débuté dans un garage. Chez Apple, Steve Jobs a aussi été élevé au rang de mythe et, malgré sa disparition, reste très présent au sein de la société.
En travaillant sur l’histoire de l’entreprise, on travaille sur la mise en place d’une histoire commune avec un passé, un présent et un futur.
Évidemment, le vocabulaire utilisé doit être choisi avec soin pour raconter une histoire puissante. ✍️
2. Les valeurs : ce qui caractérise les grands combats de la société
Les valeurs de la société représentent un concept à la fois concret et abstrait.
Concret, car elles définissent un véritable guide de conduite à appliquer par tous et toutes au quotidien. Abstrait, car ce sont des éléments intangibles prenant la forme de principes et règles pouvant être, pour certaines, tacites.
Au sein de l’entreprise, les valeurs peuvent prendre plusieurs formes : une meilleure égalité homme/femme, politique d’emploi de séniors et/ou de personnes handicapées, volonté de respecter la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), reconnaissance des employés…
Sans oublier les grands combats menés par l’entreprise en dehors de ses locaux. Nous pensons, par exemple, à l’écologie ou aux dons à certaines associations. ✊🏼
Chez L’Oréal, par exemple, on a mis en place de nombreux programmes dont un Fonds pour les femmes, un plan de solidarité envers les 15-25 ans issus de zones rurales ou quartiers prioritaires ainsi que divers partenariats avec certaines associations françaises.
Attention toutefois à être honnête au niveau de vos valeurs. Le greenwashing, par exemple, peut très vite se retourner contre l’entreprise qui se dit écolo par principe, mais qui se contredit par ses actions.
3. Les codes et les rites : toutes les règles de fonctionnement qui régissent la vie des salariés
L’être humain a besoin d’être cadré et de se sentir appartenir à un clan ou une tribu. L’entreprise joue un rôle important en ce sens.
Nous avons déjà évoqué les valeurs qui permettent d’apporter du sens au travail des collaborateurs. En mettant en place des codes et des rites au sein de l’environnement de travail, vous permettez aux membres de personnel d’évoluer dans un lieu qu’ils apprennent à connaître et à maîtriser. Ce qui tend à générer une forte culture d’entreprise.
Cela peut être, par exemple, un code vestimentaire. Le plus connu : le casual day du vendredi qui permet de lâcher le costume pour adopter un jean et des baskets. Attention : il faut différencier le code vestimentaire obligatoire (une tenue de sécurité) du code vestimentaire lié à la culture de l’entreprise. 👚
Les rites peuvent aussi concerner des habitudes et des éléments qui rythment la vie des collaborateurs. La mise en place d’un onboarding est un rite. Faire la fête pour le lancement d’un produit en est un autre. Sans oublier la mise en place de sessions team building.
Le but de cette composante de la culture de l’entreprise est de renforcer le sentiment d’appartenance des salariés, donc l’engagement collaborateur. 🔥
4. La stratégie : la raison d’être de la société
Dernière composante pour définir la culture d’une entreprise : la stratégie et la vision à court, moyen et long terme. 📈
Nous sommes, ici aussi, sur une composante qui donne du sens au travail des salariés. En sachant où aller et ce qu’il faut faire pour y aller, chacun connaît parfaitement ses tâches et sa mission au sein de l’entreprise.
La stratégie englobe différents concepts, dont le management, le type de hiérarchie (hiérarchie pyramidale, matricielle, polyarchie…) et les objectifs de vente.
Quels sont différents types de culture d’entreprise ?
Savez-vous qu’il existe différents types de culture d’entreprise ? 🏢
- La première prend la forme d’une culture organisationnelle basée sur l’humain. On parle parfois d’un clan et d’une vision paternaliste où le chef d’entreprise/manager est le garant de la bonne cohésion d’équipe. Les collaborateurs, quant à eux, profitent d’une totale liberté pour accomplir leurs missions. On est sur une entreprise de type familial.
- La seconde est une culture dite adhocratique. Souvent choisie par les start-up qui veulent évoluer rapidement, on impose aux salariés de se dépasser afin de valider des objectifs toujours plus importants. Prendre en compte la créativité de chacun est particulièrement important dans ce type de structure.
- Troisième type de culture d’entreprise : la volonté pour la société de cadrer au maximum les équipes. C’est la culture du process et de la validation de chaque prise de décision. L’objectif : ne pas laisser sa place au hasard afin de briguer ou conserver sa place de leader. C’est la position choisie par de nombreuses multinationales.
- Dernier type de culture d’entreprise : la culture hiérarchique. Ici, chacun est à sa place et ne peut espérer changer les règles établies. Ce sont, par exemple, les structures publiques.
Vous voulez en savoir plus ? Les équipes HeyTeam sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans la définition de votre culture d’entreprise. Demandez-nous une démo gratuite de notre plateforme de gestion des moments-clés collaborateurs.
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