Avec la crise du coronavirus, les RH font ainsi face à un double objectif : d’une part, la nécessité, exacerbée par la crise, d’intégrer dans leur politique la notion vaste de bien-être au travail, et d’autre part, la relance économique des entreprises sur le long terme.
Contrairement aux apparences, ces deux enjeux sont pourtant loin de s’opposer, bien au contraire : bon nombre d’entreprises ont su démontrer que le bien-être est un vecteur direct de productivité dans l’entreprise ! La création d’un écosystème digital permet d’y parvenir concrètement et de répondre à toutes les problématiques des RH tout en impliquant l’ensemble des collaborateurs, notamment grâce à la mise en place d’un système de feedbacks.
L’approche de Josh Bersin montre notamment la priorité qui doit être accordée à la santé et à la sécurité des collaborateurs.
Quelles sont les responsabilités en termes de santé pour la fonction RH ?
💪 La santé physique
En péril à cause de la pandémie et dont l’employeur doit garantir l’intégrité. Elles doivent ainsi veiller en amont à l’évaluation, l’information et la prévention des risques sanitaires dans l’entreprise, mais aussi au dispositif auquel recourir en cas de contamination dans l’entreprise.
🧠 La santé mentale
Mise à rude épreuve pendant la crise et notamment pendant les périodes de confinement. Les RH doivent ici gérer et prévenir : stress, peur, isolement, charge de travail, conditions de travail… Elles doivent être en mesure de répondre aux inquiétudes des collaborateurs et de les accompagner si nécessaire.
💸 La santé financière
Risquée notamment par la possibilité d’être placé en chômage partiel. Dans ce cadre, les RH doivent croiser tant que possible les besoins de l’entreprise et la situation individuelle des collaborateurs.
Ces préoccupations ont pris, en plus, une importance considérable pendant la crise sanitaire. Comme le rapporte Josh Bersin, selon l’étude Willis Towers Watson COVID-19 Lockdown Norm, la crise sanitaire est à l’origine :
- De stress supplémentaire pour 92% des salariés ;
- De déconcentration pour 70% des salariés ;
- De préoccupations financières pour 61% des salariés.
Ce sont aussi autant de missions qui dépassent le simple domaine sanitaire mais qui s’inscrivent dans un plan d’action global, à la croisée de l’expérience employé et de la stratégie d’entreprise.
Indiscutablement, toutes ces missions ont aussi un impact direct sur l’activité économique de l’entreprise, et ont renforcé le rôle des Ressources Humaines en tant que partenaire indispensable des décisions stratégiques. Cette nouvelle envergure est telle qu’on les décrit désormais comme de véritables « Business Partners ».
La fonction RH adopte ainsi de plus en plus une approche « business-centered », c’est-à-dire un modèle qui vise à servir les intérêts économiques de l’entreprise en veillant au bien-être des collaborateurs.